4% d’investissement dans l’audiovisuel suisse

Les services internationaux de streaming ont conforté de façon significative leur présence en Suisse durant la crise sanitaire et en ont largement tiré profit. Leurs bénéfices, qui se comptent en millions, sont partis à l’étranger. Or le Conseil fédéral veut adapter la loi sur le cinéma en introduisant l’obligation d’investir dans l’audiovisuel avec une contribution de 4%, comme cela se pratique déjà en Europe. Mais Le Conseil national n’entend rien changer à cette situation, acceptant du bout des lèvres que celle-ci soit de 1%. Or cette proposition se révèle particulièrement contre-productive. La branche du cinéma contre-attaque et explique pourquoi. Le Conseil fédéral veut adapter la loi sur le cinéma aux nouvelles habitudes de production et de consommation. C’est pourquoi il a proposé une révision de cette loi dans le cadre du Message culture 2021 à 2024 et a proposé l’introduction d’une obligation d’investir de 4% aux prestataires nationaux et internationaux de streaming. Cette adaptation doit aussi permettre d’harmoniser la situation en Suisse avec les pratiques européennes. Or Netflix, Swisscom et UPC ont déployé un lobbying intense et efficace pour s’opposer à ce projet. Il en ressort que Swisscom s’en trouve exempté et ne doit actuellement rien investir du tout, bien que la société réalise des millions de profits en fournissant des films en ligne. C’est incompréhensible et induit de surcroit une politique de deux poids deux mesures vis-à-vis de la SSR qui elle est contrainte à l’obligation de réinvestissement. Le modèle gagnant de TeleclubLa proposition du Conseil fédéral est à la fois simple et permet de mettre tout le monde sur pied d’égalité : quiconque gagne aujourd’hui de l’argent en Suisse en proposant un programme de films, qu’il soit linéaire ou online, doit en contrepartie investir dans la production indigène. Cette norme est déjà en vigueur puisque Teleclub et les chaînes […]

4% Investitionen in die Schweizer Audiovision

Medienmitteilung, 25. September 2020 4% Investitionen in die Schweizer Audiovision Internationale Streaming-Anbieter haben in der Corona-Zeit erfolgreich in der Schweiz Fuss gefasst und von der Krise profitiert. Die Millionengewinne flossen ins Ausland ab. Der Nationalrat will daran jedoch nichts ändern und hat im September die Investitionspflicht von 4% auf 1% gekürzt. Jetzt wehrt sich die Filmbranche. Der Bundesrat will das Filmgesetz an die neuen Produktions- und Konsumgewohnheiten anpassen. Deshalb hat er es im Rahmen der Kulturbotschaft 2021-24 revidiert und eine Investitionspflicht von 4 Umsatzprozenten für internationale und nationale Streaming-Anbieter vorgeschlagen. Auch im Sinne einer Harmonisierung mit den europäischen Praktiken. Dagegen hatten Netflix sowie Swisscom und UPC massiv und erfolgreich lobbyiert. Die Swisscom muss nun gar nichts investieren, obwohl sie in der Schweiz Millionengewinne mit ihrem Filmangebot macht. Erfolgsmodell Teleclub Es gilt, dass wer mit dem Angebot von Filmen in der Schweiz Geld verdient, auch in die einheimische Produktion investieren muss. So investieren Teleclub und nationale TV-Sender seit geraumer Zeit vier Umsatzprozente ins Schweizer Filmschaffen. Dank Teleclub-Geldern wurden aufwändig produzierte Erfolgsfilme – wie z.B. «Bruno Manser – die Stimme des Regenwaldes» (2019) – möglich. Der kleine inländische Markt mit 4 Sprachregionen benachteiligt den Schweizer Film gegenüber der internationalen Konkurrenz. Die Spielfilm-Budgets sind mit durchschnittlich 2.5 Millionen im internationalen Vergleich winzig. Zum Vergleich: Die erfolgreiche deutsche Fernseh-Serie «Berlin Babylon» hat 40 Millionen Euro gekostet. Das Förderbudget von Bund und SRG zusammen beträgt nur rund 60 Millionen Franken pro Jahr. Das reicht international für gerade mal drei bis vier Grossproduktionen oder Serien. Es sind ironischerweise genau dieselben PolitikerInnen, die sich über die mangelnde internationale Ausstrahlung der Schweizer Spielfilme beschweren, welche die geforderten Investitionsspritzen von Streaming-Anbietern bekämpfen. Ungleiche Spiesse zwischen in- und ausländischen Anbietern In der Corona-Krise gehören die internationalen Grossfirmen zu den Profiteuren. Netflix hatte in der Schweiz 2-stellige Abo-Zuwachsraten und wird in der Schweiz jährlich bald über 100 Millionen Franken einnehmen. […]